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3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse - le 03/05/2023 11:23 par Presidente

3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse

UPF Italie Italia soutient Gariwo dans la célébration au Jardin des Justes à Milan

Salutations d'Alberto Toscano, président de l'UPF Italie- Italia :

" Je suis vraiment désolé de ne pouvoir être parmi vous aujourd'hui pour cette importante initiative, conçue et mise en œuvre par Gariwo, à laquelle UPF Italia Italie a apporté son soutien depuis le début.

En cette période de crise et de transformation, nous, travailleurs de l'information, sommes appelés à défendre la valeur - la liberté de la presse - qui donne sens à notre propre activité professionnelle. La démocratie est boiteuse si les journalistes ne sont pas en mesure d'exercer leur rôle de manière cohérente.

Le drame actuel en Europe de l'Est nous rappelle nos responsabilités morales et professionnelles en tant que travailleurs des médias. L'invasion de l'Ukraine par Poutine et la répression autoritaire en Russie démontrent que l'engagement en faveur de la liberté de la presse est lié à celui de la liberté des peuples.

En Italie, nous avons vécu la semaine dernière l'anniversaire du 25 avril avec émotion, avec des références au passé et aux défis de l'avenir. Pour nous journalistes, la leçon du 25 avril débouche sur ce 3 mai. C'est une leçon très claire : la liberté n'est pas un bien à garder en banque, mais se construit chaque jour avec une information libre, courageuse et pluraliste. "

Vous pouvez consulter :


Journée pour la Liberté de la Presse 2023 - le 28/02/2023 15:35 par Max

La section italienne de l'UPF soutient GARIWO
dans la Journée pour la Liberté de la Presse
du 3 mai 2023

Pour plus de détails sur l'événement et le programme, cliquez sur le lien suivant: gariwo.net/3maggio

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Lettre aux membres de l'UPF-Italie - le 23/10/2022 19:31 par Presidente

Lettre aux membres de l'UPF-Italie

Chers amis,

Juste deux mots pour faire le point sur l'association UPF-Italie.

La conférence européenne de Bari sur l'information (28-30 septembre) a marqué le début de nos activités et nous sommes heureux de dire que ce fut un grand succès (comme le disent à l'unisson les collègues présents et ceux qui se sont connectés via internet. ).

Le 1er novembre, nous commencerons à collecter les formulaires pour l'adhésion 2023. Ceux qui envoient la documentation et la cotisation (50 euros) d'ici fin novembre recevront (devraient recevoir) la carte de presse d'ici la mi-décembre.

Toute personne déjà membre de l'UPF est priée de nous faire parvenir :

a) frais d'adhésion

b) déclaration sur l'honneur qui continue à exercer des activités dans le secteur de l'édition-information, avec quelques détails sur ces mêmes activités (par exemple, des informations sur des sites Web et des liens connexes).

c) Indication précise des coordonnées personnelles : précisez le numéro de téléphone, l'adresse e-mail et l'adresse postale à laquelle vous souhaitez recevoir la carte (le faire même si ces données n'ont pas changé depuis l'année en cours).

Ceux qui demandent l'inscription pour la première fois trouveront sur notre site en cliquant sur l'onglet "Inscription" toutes les informations nécessaires et notamment le formulaire. Nous vous rappelons que, pour entrer dans l'UPF, il sera nécessaire de fournir une documentation adéquate des activités menées dans le secteur de l'information éditoriale et que le bureau UPF-Italie se réserve le droit d'accepter ou de refuser les demandes d'inscription ou de réinscription . .

Enfin, nous vous informons que l'Assemblée générale de la FPU-Italie aura lieu au premier semestre 2023. Des informations à cet égard seront publiées sur notre site au moins deux semaines à l'avance.

En vous remerciant tous pour votre présence au sein de l'UPF, nous vous saluons avec amitié et avec nos meilleurs vœux

Alberto Toscano, président

Maddalena Tulanti, secrétaire générale


La Section Italienne de l'UPF consacrée à Bari - le 05/10/2022 14:14 par Rebecca

La Section Italienne de l'UPF consacrée à Bari

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Trois jours à Bari pour la Conférence européenne de la presse francophone organisée par la Section Italienne de l'UPF avec le soutien de la Section Vallée d’Aoste et de la Section Internationale, qui s'est achevée vendredi 30 septembre au siège de l'Alliance Française, après deux jours de rencontres et de travail, invités par le Conseil Régional des Pouilles.

Après une dernière table ronde très animée vendredi, les conclusions du congrès ont été tirées par Alberto Toscano, président de la Section Italienne, Maddalena Tulanti, secrétaire de la section et organisatrice de cet événement, Joseph Péaquin, président UPF Vallée d'Aoste et Zara Nazarian secrétaire générale de la Section UPF Internationale.

Un succès incontesté pour la nouvelle UPF-Italie pour la qualité des interventions, l'organisation et l'esprit de collaboration et de communion qui unissait les participants.

La Conférence a également été l'occasion d'un "baptême" officiel de la Section Italie de l'UPF, avec enfin la possibilité d'une rencontre en présence des membres après des mois de contacts virtuels via zoom.

Le comte rendu de la conférence, préparé par Catia Ronzoni, est disponible dans la section Activités


CONFERENZA EUROPEA DELLA STAMPA FRANCOFONA - le 12/08/2022 10:28 par Rebecca

CONFÉRENCE EUROPÉENNE DE LA PRESSE FRANCOPHONE

BARI 28-29-30 Septembre 2022

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«Les défis de l'information dans l'Europe d'aujourd'hui et de demain et leurs répercussions sur le marché local» est le thème des trois jours, organisés à Bari par la section italienne de l'Union internationale de la presse française (UPF) à l'occasion de sa création dans notre pays, en collaboration avec l'Ordre des journalistes des Pouilles.

Ces défis - à la fois professionnels, économiques et technologiques - se matérialisent aujourd'hui dans une Europe secouée par de graves problèmes stratégiques, politiques, financiers, sociaux et surtout moraux.
Une Europe qui se demande aujourd'hui comment être fidèle à ses valeurs fondamentales.
Sans négliger la réflexion sur les défis auxquels les minorités linguistiques, richesse de tout territoire, soutenues par les programmes de protection de l'Europe, sont confrontées face à la communication mondialisée qui tend à étouffer ses spécificités.

La Conférence européenne de Bari - organisée par la UPF Italie avec la UPF International et la section Vallée d'Aoste de la UPF - est l'occasion de "croiser" les grands enjeux de l'actualité européenne avec les réflexions présentes aujourd'hui dans le monde de l'information et de la communication en général.

Les organisateurs remercient le Corecom des Pouilles, l’éditeur Laterza, le Groupe Casillo, l’Agence de Communication Proforma, et Sedit - Services Editoriaux pour l’aide donnée à cette initiative.

Ils sont tout particulièrement reconnaissants au Conseil régional des Pouilles, envers la Fondazione Petruzzelli et à l'Alliance française qui ont accueilli généreusement l’initiative.

Des crédits de formation sont prévus pour les journalistes qui voudront y participer.


Le programme détaillé de cette initiative est contenu dans la section Activités

Écrivez-nous sur "Nous Contacter" pour toute information, si vous êtes intéressés à participer.


Manifestion GARIWO de Marseille - le 18/05/2022 14:51 par Rebecca|ALL

La section italienne de l'UPF soutient GARIWO
et son président (ainsi que partenaire fondateur de l'UPF-ITA)
dans l'événement marseillais

Trois agrumes : un cédratier, un citronnier et un oranger plantés symboliquement en mémoire des trois premiers « Justes » célébrés à Marseille

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Hier soir à Marseille au Centre Edmond Fleg, les communautés juive, arménienne et rwandaise se sont réunies pour l'inauguration virtuelle du premier Jardin des Justes du monde entier qui ouvrira en France.

En présence de Gabriele Nissim, président et co-fondateur de GARIWO (Gardens of the Righteous Worldwide) créée pour se souvenir de ceux qui ont défendu la dignité humaine contre toutes sortes de génocides, les trois premiers arbres ont été symboliquement plantés en honneur et en souvenir. du journaliste américain Varian Fry, qui avait sauvé des juifs pendant la Shoah, du vice-amiral français Louis Dartige du Fournet, qui avait sauvé les Arméniens du Mussa Dagh pendant le génocide et de la religieuse catholique rwandaise Felicité Niyigeta dite « IKIMANIKA » qui avait opéré pour sauver les Tutsis pendant le génocide.

GARIWO est une fondation culturelle basée à Milan et c’est sous son l'impulsion que plus d'une centaine de Giardini dei Giusti ont été ouverts en Italie et dans le monde. Elle est née de la rencontre de Gabriele Nissim avec Pietro Kuciukian, Ulianova Radice et Anna Maria Samuelli, qui en furent les fondateurs.

Les Jardins des Justes sont le symbole vivant des activités culturelles et éducatives de GARIWO.

Depuis 1999, GARIWO travaille à faire connaître les Justes et à promouvoir la "Mémoire du Bien" qui est considérée comme un outil pédagogique puissant pour prévenir les génocides et les crimes contre l'humanité. La mémoire devient ainsi une forme d'éducation, liée à une prise de conscience qui met en avant la responsabilité individuelle.

Les Justes ne sont ni des saints ni des héros, mais des individus qui, en pleine conscience, ont décidé de combattre le mal, de ne pas suivre des ordres ou simplement de désobéir pour sauver des vies.

Des personnages du passé, du présent qui représentent "l'Espoir de l'Humanité".

La rencontre, en février 2018 à Marseille à l'occasion d'une conférence, entre Gabriele Nissim et Evelyne Sitruk, présidente du centre Edmond Fleg, a été l'étincelle qui a fait naître ce premier jardin des Justes sur le sol français.

Evelyne Sitruk a travaillé pour que ce jardin puisse voir le jour à Marseille, et ces trois premières plantes emblématiques attendent que la Municipalité de la ville phocéenne offre un espace vert qui sera dédié à cette initiative.

Une soirée dédiée à la collaboration multiethnique et animée par une représentation musicale qui en traduit pleinement l'esprit.


Giornata per la Libertà di Stampa - le 03/05/2022 09:04 par Rebecca

Disparition de Luciano Ceschia - le 28/04/2022 10:43 par Alberto_Toscano

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Chers amis, le doyen d'âge de notre Association nous a quittés ce matin. Luciano Ceschia, né à Trieste le 13 décembre 1934, fut un grand journaliste, longtemps président de la Fédération Nationale de la Presse (FNSI), sa présence à l'UPFI restera à jamais comme un témoignage du sérieux professionnel de notre association.


“Aushwitz non finisce mai” di Gabriele Nissim - le 27/03/2022 17:01 par Rebecca

Ausschwitz_non_finisce_mai_Nissim.jpgGabriele Nissim, scrittore, giornalista, presidente e co-fondatore di GARIWO (la Foresta dei Giusti di tutto il mondo) creata per ricordare coloro che hanno difeso la dignità umana contro ogni sorta di genocidio, è l’autore del recente libro “Aushwitz non finisce mai” edito da Rizzoli.

Il saggio è disponibile in libreria dall’inizio di marzo, a ridosso del decimo anniversario della Giornata europea dei Giusti (riconosciuta dal Parlamento Europeo il 10 maggio del 2012 e celebrata ogni 6 marzo), accompagnato da un imprevedibile vento di guerra che rende le sue tematiche ancor più attuali di quanto l’autore stesso avrebbe potuto forse immaginare.

Sottotitolo del libro “La memoria della Shoah e i nuovi genocidi”; tratta infatti della Shoah dal suo difficile riconoscimento fino al concetto di “genocidio”, coniato dal polacco Raphael Lemkin, un termine che la ingloba senza togliere nulla alla sua specificità.

Nissim attraverso i pensieri, gli interrogativi di personaggi come Simone Veil, Primo Levi, Yehuda Bauer , Avraham Burg, Spinoza e Raphael Lemkin ci porta a riconoscere il valore universale della Shoah.

La sua singolarità, e -non unicità- fa sì che la Shoah, un “genocidio senza precedenti” come la definisce lo studioso Bauer possa diventare chiave di lettura e monito per evitarne di nuovi, una lente di ingrandimento per metterne a fuoco l’orrore, riconoscerlo e cercare di combatterlo.

Unicità significa che la Shoah non si potrà mai più ripetere……, e per questo Bauer osserva ironicamente che possiamo quindi stare tranquilli per il futuro e anche dimenticarcene, perché non ci riguarderà più.

Lo studioso israeliano preferisce utilizzare l’espressione “genocidio senza precedenti”, che mette in evidenza come contro gli ebrei ne sia attuato uno con caratteristiche di nuovo tipo.

 Compito degli Stati e degli uomini contemporanei fare l’analisi di somiglianze e differenze con le atrocità del passato per “impedire che l’Olocausto da “non precedente” si trasformi in un precedente di una catena che continua”.

Non si può fare una gerarchia del dolore, una graduatoria dei genocidi.

Il loro comune denominatore è “l’intenzionalità di annientare un gruppo usando ogni forma di violenza e di brutalità che disumanizza gli individui destinati allo sterminio. È questa la continuità. Ciò che invece rappresenta un non precedente nella storia dei genocidi è che la Shoah è stato un genocidio con caratteristiche “universali”, perché i nazisti non si proponevano di eliminare gli ebrei all’interno di un territorio, come per esempio è avvenuto per gli armeni, ma di procedere nella soluzione finale in ogni parte del mondo.

Se Bauer e con lui l’israeliano Avraham Burg colpiscono per il loro modo di mettere in discussione l’unicità della Shoah e il paragone con gli altri genocidi, è il giurista polacco Lemkim che risalta nel saggio di Nissim per il suo ruolo fondamentale e l’opera svolta.

Una parte importante del libro gli è infatti riservata: a lui, alla sua storia, al suo percorso alla sua ostinazione senza fine per riuscire a fare approvare dalle Nazioni Unite nel 1948 la prima legge internazionale contro i genocidi, resi possibili come analizza il giurista polacco anche grazie all’indifferenza: Non era colpevole solo chi li stava compiendo, ma seppure con una responsabilità diversa, anche chi avallava la cospirazione del silenzio.”

E lo scopo di Lemkim al di là della punizione dei colpevoli è la prevenzione di questi crimini per il futuro dell’umanità… “Non c’è genocidio che non si ripercuota su tutta l’umanità”.

Agire dunque non perché spinti solo da “ragione di umana compassione”, ma per un mondo comune da preservare.

Nelle sue memorie scrive che “un intellettuale non deve avere solo buone idee, ma deve accompagnarle nella vita per realizzarle”, proprio quello che lui farà senza appunto mai demordere, e la storia delle sue tante battaglie dalle pagine di Nissim risulta quanto mai avvincente.

La memoria della Shoah prende un nuovo cammino; piuttosto che rimanere ancorati al passato, serve impegnarsi alla costruzione di un futuro migliore.

E il “mai più” di Lemkim mira appunto alla costruzione di una nuova società in grado di mettere al bando ogni sorta di genocidio.

Come nota l’autore, l’opera di Lemkim, al pari di quella di Socrate, stimola la nascita di una nuova coscienza con il suo continuo “questionnement”. Che non risparmia nessuno, lettore incluso.

Un lettore che non potrà esimersi dal porsi a sua volta non una ma tante domande e dal rimettersi in discussione

Gabriele Nissim dipana il suo “racconto”, inframezzandolo con ricordi e riflessioni personali che lo rendono ancora più vivo.

Un libro per capire meglio il passato, il presente e chiedersi una volta di più come affrontare il futuro.

Rebecca Ricci Bossi


L’Appunto di Alberto Toscano – febbraio 2022 - le 05/02/2022 13:38 par Alberto_Toscano

L’Appunto di Alberto Toscano – febbraio 2022

In attesa del Festival di Sanremo, il popolo della Felice Penisola si è concentrato per una settimana sulle trasmissioni dall’anfiteatro di Montecitorio. Anche lì si votava, con la differenza che i titoli delle principali canzoni in lizza erano veramente pochi. In particolare « Bianca, Bianca, Bianca » (pare che a un certo punto la Berlinguer si sia montata la testa) e « Casellati, Casellati, Casellati » (ma, in questo coro, i giornalisti musicali hanno notato qualche stonatura). Alla fine tutti gli italiani hanno applaudito e fischiettato il popolarissimo motivetto « Mattarella, Mattarella, Mattarella », che ha trionfato al Festival di Roma.

Rubrique-AlbertoIMG_4757-3.pngBentornato, Presidente ! Sei stato via una settimana e già si sentiva la tua mancanza. Te n’eri appena andato con i tuoi scatoloni e già stava succedendo un pasticcio. Adesso sbrigati a dare a tutti il segnale della fine della ricreazione. Altrimenti  – come ai tempi di Romolo e Remo, dei Guelfi e dei Ghibellini, dei Montecchi e dei Capuleti, di Bartali e Coppi – il popolo della Felice Penisola ricomincerà a scannarsi tra fazioni e sottofazioni. Il tuo merito principale, caro Presidente, è quello di esistere come simbolo di persone che adorano dividersi. Per noi italiani questa è una cosa fondamentale. Tu parli poco, ma non lo fai mai a caso. Anche per questo, noi popolo di chiacchieroni ti vogliamo bene. Volevi andartene e invece ti hanno costretto a tornare. Hai fatto un trasloco e subito dopo devi farne un altro in senso opposto. Qualcuno dice che ti dimetterai tra uno o due anni, ma penso si sbagli. Sono convinto che – se continuerai a godere di buona salute, come tutti ti auguriamo – porterai a termine il tuo secondo mandato e starai per altri sette anni nel palazzo che fu abitato dai papi e dai re. Te ne andrai nel 2029, quando avrai 88 anni e gli italiani continueranno a litigare tra loro. Ma prima o poi il popolo della Felice Penisola dovrà imparare a cavarsela senza il tuo aiuto.

Sergio Mattarella è tornato al Quirinale e di questo tutti o quasi si rallegrano. È tornato al Quirinale, ma sulla sua rielezione pesa un elemento preoccupante : quella scelta opportuna, corale e certamente utile all’Italia è stata compiuta solo perché non si sapeva cos’altro fare. È stata compiuta perché la politica stava sprofondando nelle sabbie mobili della propria rissosa impotenza.

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Foto AgenziaDire

Sto scrivendo queste righe con la tv accesa e Sergio Mattarella, il presidente vecchio-nuovo, che – fatto il giuramento – sta parlando alle Camere riunite (qui YouTube del discorso di Mattarella il 3 febbraio a Montecitorio). È un vero discorso programmatico per un vero mandato che – ne ero convito poco fa e me ne convinco ancor di più col passare dei minuti – ha evidentemente l’intenzione di portare a termine.

Altra sensazione molto chiara : Mattarella vuole pesare nella politica italiana proprio come ha fatto nel suo altro settennato e come fece in precedenza Giorgio Napolitano.Nei pochi (davvero pochi) commenti dei media francesi a queste presidenziali sono rimbalzate considerazioni riassunte dalla frase « In Italia il capo dello Stato ha funzioni protocollari ». Come se non contasse nulla. Certo che ha anche funzioni protocollari, ma quell’affermazione è inesatta e fuorviante.

Benché il presidente della Repubblica italiana non sia eletto a suffragio universale diretto, il suo peso politico è fondamentale nel garantire – anche nella vita quotidiana – il rispetto della Costituzione. Non sono parole « protocollari ». Per capirlo basta ripensare alla collera con cui alcuni critici di Napolitano e di Mattarella si sono scagliati anni fa contro il Quirinale. Il governo Monti scaturì dall’iniziativa di Napolitano. Quello Draghi è figlio di Mattarella. Il peso reale dei presidenti della Repubblica italiana si vede proprio nei momenti critici, che negli ultimi decenni certo non sono mancati. Se tutto va bene, il Quirinale è un palazzo su un colle di Roma. Ma se tira aria di bufera il suo ruolo può essere importantissimo. Mattarella è riuscito a mostrare fermezza quando riteneva fosse necessario, cercando però il dialogo e l’intesa. Persino chi era arrivato a chiedere il suo impeachment si è spellato le mani nell’applaudire il suo discorso del 3 febbraio pomeriggio a Montecitorio.

Intervistata da Radio Rai, una corrispondente tedesca a Roma si dice allibita perché la politica italiana ha perso una settimana nelle elezioni presidenziali mentre sul terreno ci sono tanti problemi da risolvere. A parte il fatto che la politica tedesca ha impiegato mesi a negoziare per la maggioranza di governo, il punto non sta in quella settimana « persa », ma nei rischi che – a causa delle incertezze, delle fibrillazioni e delle furbizie dei partiti – l’Italia ha corso in quei giorni cruciali, tra lunedì 24 gennaio (inizio delle votazioni) e sabato 29 (elezione di Mattarella con 759 voti su 1009 aventi diritto al voto). Tutti i partiti hanno qualche responsabilità, ma non tutti hanno lo stesso grado di responsabilità in un gioco che ha fatto correre al Paese un reale pericolo di destabilizzazione. Ciascuno di noi ha le proprie opinioni sul comportamento degli uni e degli altri. Questa diversità di giudizio è sacrosanta, ma è chiaro che l’Italia si è trovata sull’orlo di una crisi molto seria perché le sue rappresentanze politiche hanno mancato di lungimiranza. Siccome tutto è bene quel che finisce bene, adesso gli italiani sono contenti e gli europei pure. L’eventuale destabilizzazione della politica italiana avrebbe avuto pesanti conseguenze nell’UE nel periodo delicatissimo in cui sono in gioco sia l’applicazione del piano di rilancio comunitario (con finanziamenti subordinati al rispetto degli impegni assunti da ciascuno Stato membro) sia la definizione delle nuove norme comunitarie rispetto a deficit di bilancio e debito pubblico.

Proprio trent’anni fa, nel febbbraio 1992, i rappresentanti dei governi europei firmarono il protocollo ufficiale del Trattato di Maastricht in questa città olandese in cui due mesi prima i leaders avevano raggiunto l’accordo per nascita della moneta unica. Furono stabiliti cinque criteri, di cui i più noti e importanti sono il tetto del 3 per cento del PIL per il deficit della finanza pubblica e il 60 per cento del PIL per il debito. Oggi è ben difficile rispettare quei parametri. È anche difficile attenersi alla nuova versione di quella scelta, scaturita nel 1997 col « Patto di stabilità e di crescita », sospeso con l’arrivo della tempesta Covid. Ma la tempesta passerà e bisogna capire cosa ci sarà dopo. Il ritorno puro e semplice al «Patto», che ha garantito poca stabilità e soprattutto poca crescita comune, è improbabile e forse impossibile. Qui si nascondono i veri punti deboli nella storia dell’euro, che è nel suo insieme un grande successo. Dietro le richieste di alcuni di legare gli altri a rigide politiche di bilancio, c’è un problema di fiducia reciproca ancora da costruire. Piaccia o non piaccia, dopo la tempesta Covid alcune regole chiare andranno adottate. Piaccia o non piaccia, quelle regole non potranno essere identiche a quelle di prima. Nel contesto di questa discussione, che sta ormai entrando nel vivo durante l’attuale semestre di presidenza francese dell’UE, è importantissimo per l’Italia che le sue posizioni siano esposte in Europa da un personaggio come Mario Draghi. Un leader che non manca certo di credibilità internazionale.

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L’Italia ha davanti a sé un anno molto particolare, in cui deve approfittare del dopo-pandemia per rilanciare una crescita economica che da decenni era già molto debole prima che arrivasse il Covid. Le cifre dell’economia italiana nel 2021, rese note in questi giorni, sono buone ma questo risultato servirà a poco se la tendenza favorevole non verrà confermata nei prossimi anni. La stabilità politica è fondamentale non solo perché occorre un governo solido per prendere decisioni talvolta impopolari quanto indispensabili. La stabilità politica è fondamentale anche perché oggi la fiducia internazionale di ogni Paese è la « materia prima » con cui si fabbrica la sua solidità sui mercati finanziari (cosa doppiamente importante per un Paese indebitato come l’Italia,  con un debito pubblico pari oggi a 2.700 miliardi di euro). Per un anno ancora, l’Italia sarà praticamente retta congiuntamente dal presidente della Repubblica Sergio Mattarella e dal presidente del consiglio Mario Draghi. La loro sarà più di una collaborazione istituzionale. Sarà una vera «causa comune» politica, nel senso del leccarsi le nuove ferite della pandemia e anche alcune vecchie ferite ancora sanguinanti sul terreno della società, dell’eguaglianza e della giustizia. Non sappiamo se il duo Mario-Sergio avrà successo, ma abbiamo tutti interesse a sperare di sì.

Mentre Mattarella parlava a Montecitorio, mi sono scritto alcune sue frasi. Compresa questa : « Dignità è un Paese libero dalle mafie, dal ricatto della criminalità e anche dalla complicità di chi fa finta di non vedere ». I problemi, qualsiasi essi siano, si possono risolvere solo se si smette di « far finta di non vedere ». Il tandem Draghi-Mattarella andrà probabilmente avanti fino alle elezioni politiche, previste nel marzo 2023. Hanno molto da pedalare, ma dovrebbero riuscire a farlo in buona armonia. Poi la parola spetterà agli italiani, che saranno i soli responsabili della propria scelta. Se le cose non andranno bene potranno prendersela in primo luogo con se stessi. Questo è il bello della libertà. Che, come dice Conte (Paolo, non Giuseppe), rischia sempre di subire il fascino delle «perline colorate» più di quello dei solidi e spesso poco seducenti programmi di riforma (qui YouTube della canzone di Conte « Gelato al limon »).

Alberto Toscano